Damso, Hamza, Roméo Elvis, Caballero et Jeanjass, l'hors du commun et swing... Ces dernières années, on parle volontiers de la génération dorée du rap belge. Mais si la musique résonne en France, elle drive avec elle en Belgique une street culture ultra dynamique. Arte un label symboliquement basé dans la ville qui a vu naître certains des plus grands noms de la mode d’aujourd’hui comme Dries Van Noten ou Martin Margiela. Une ville dont il emprunte le nom avec mission de faire rayonner la ville à l’international.

l'idée, l'origine de Arte

 “À l’époque de la création, il n’y avait rien ici à anvers, ni même en belgique d’ailleurs”. Intégrer la ville a son nom était autant un hommage à cet héritage de la mode qu’une volonté de se placer sur une carte. « SUPREME à New York, Patta à Amsterdam, etc. Il n'y avait rien de tel à Anvers, Bruxelles ou en Belgique », site le fondateur Bertony Da Silva. Ce dernier qui s’est lancé sans prétention avec des t-shirts à imprimés, a vite ressenti la demande grandissante « d’une nouvelle communauté dynamique, d’un nouveau mouvement ».

une idée qui conquis

C’est la qu’intervient le terme « Arte », qui vient symboliser l’autre grande inspiration du label. « L’un de mes moteurs était et est toujours mes amis créatifs. Cette communauté artistique qui m’entoure, constitué de différentes identités, de musiciens, graphistes, sculpteurs, photographes ou encore DJ’s et qui traduisent la vision pluridisciplinaire distinctive de la marque dés le premier jour » Retranscription d’un ADN autant que d’une pratique. Celle d’un streetweat teinté d’art.