QUELLE EST L'HISTOIRE DE MAISON MIHARA YASUHIRO ?

Né sur l’île de Kyushu en 1972, Yasuhiro Mihara est un créateur japonais dont les designs extraient l’attention de chacun par ses idées uniques et surprenantes.

Diplômé de l’université des Beaux-Arts de Tama, à Tokyo et passionné par la chaussure depuis sa jeunesse, il effectue un échange au Royaume-Uni en 1996. Il y apprend des codes de la mode auxquels il souhaite ajouter sa propre touche. C’est suite à cela que Yasuhiro Mihara a lancé sa marque : « Archi doom ». Une marque de chaussures & sneakers au style avant-gardiste qui a vite su s’imposer dans le monde de la mode, entre luxe et créateur.

LE CRÉATEUR DE LA MARQUE

Le jeune créateur décide en 1997 de renommer sa marque Mihara Yasuhiro ce qui lui a permis d’être catégorisée plus facilement en tant QUE marques de designers.

En étant principalement distribuée par des revendeurs indépendants de Tokyo, cela lui a permis de Monter en puissance d’année en année.

C’est lors de la Fashion Week de Tokyo en 1999, que le designer prit un nouveau tournant.  Celui-ci se lance dans le vêtement en commençant par le pantalon, en passant par la suite sur la chemise puis tout le reste. La particularité de Yasuhiro est de choisir pour chaque collection un créateur, servant d’inspiration pour la collection et le show qui l’accompagne. Il s’agit pour lui d’une manière de rendre hommage à un créateur important. 

Ayant une forte maîtrise du « layering » c’est à dire la superposition de couches de vêtements, de différents styles et univers, il propose des collections au rendu original mais harmonieux, créant la surprise à chaque évènement.

LES COLLABORATIONS DE MMY

C’est quelques années plus tard que la marque prend une autre tournure en signant un partenariat avec Puma. Il s’agit de l’occasion pour le designer de s’exprimer sur un autre segment de chaussures. 

Ayant pour seule contrainte le respect des délais imposée par Puma, le designer a eu un champ d’action très large voir quasiment illimité. 

Probablement trop audacieuses, ces collaborations étaient difficiles à porter et ne collaient pas tout à fait à l’image de Puma, et surtout à leurs clients. Les modèles associaient des parties de sneakers contemporaines ainsi que leur technologie à des modèles classiques. C’est donc ainsi que quelques années plus tard, la collaboration fût naturellement stoppée.

En 2014, Mihara Yasuhiro met en place une collaboration avec la marque hivernale iconique : Moncler. Il crée une collection avant-gardiste comme à son habitude, remplie d’imprimés Japonais et de pièces de tricot en laine. Il s’agit d’une collection mixte, non genrée en avance sur son temps et sur des tendances de mode « neutre » qui sont aujourd’hui courantes dans la fashionsphère. 

 

Après avoir rapatrié sa principale marque à Londres en 2016, il retourne au Royaume-Uni, où il a puisé énormément d’inspirations. Il dévoile sa filiale Fit Mihara Yasuhiro, une sorte de version épurée de la Maison mère, avec des styles plus casual et plus fit, loin de l’extravagance connue dans ses collections. Par la même occasion, le créateur renomme sa marque éponyme en Maison Mihara Yasuhiro, ce qui donne une dimension plus grande à l’entité.

UNE RÉELLE NOTORIÉTÉ

Mihara revient en 2018 à Paris lors de la Fashion Week pour fêter les 20 ans de la marque au travers d’un show reprenant ses pièces iconiques et expérimentant de nouveaux horizons par l’utilisation d’énormément de fantaisie, jouant avec des pièces classiques pour les déstructurer. Il conjugue à merveille le style anglo-saxon à la déstructuration japonaise dont seul lui maîtrise le secret. Un show applaudi par l’ensemble de la communauté mode, poussant le designer à renouveler son show début 2019.

Cela fait aujourd’hui plus de 20 ans que Yasuhiro Mihara est installé dans le paysage fashion. Il ne semble pas avoir fini de nous surprendre et avons déjà hâte de voir ses futures collections.

UN STYLE UNIQUE

La collection Printemps/Été 2023 est basée sur la spécialité de la Maison MIHARA YASUHIRO : les styles superposés et d’amarrage avec plusieurs caractéristiques humoristiques. Il travail les vêtements de travail militaires, y compris le denim, qui est considéré par Mihara comme un symbole de production de masse et les stéréotypes, a subi un certain nombre de changements, des silhouettes déformées basées sur le concept de trompe-l’oeil qui sont utilisés partout.

Les pulls sont superposés avec une impression de transfert de vêtements vintage, des tops recouverts de tissus en maille et fixés intentionnellement. 

Beaucoup des pièces de la collection ont été inspirées par des vêtements vintage des années 1950 et 1970. Le designer, cependant, ne s’est pas arrêté là. Les zones partiellement brûlées par le soleil, les empreintes de boutons, les plis prudents et les fils lâches sont tous conservés dans les vêtements. Il s'agit d'une technique courante souvent observée dans les vêtements vintage.

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